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Vidéo sur la nymphoplastie – Histoire, explications et évolutions

Autrefois les petites lèvres étaient nommées une nymphe par comparaison avec les nymphes des mythologiques antiques qui dirigeaient le jahissement des eaux des sources, ainsi on a longtemps attribué aux petites lèvres l’usage de diriger le jet urinaire. Décrit pour la première fois en 1866 avant même l’ère de l’anesthésie par JOZAN, la nymphoplastie était réservée il y a encore quelques années à des cas pathologiques.

L’hypertrophie des petites lèvres n’est pas une malformation congénitale mais une particularité du développement, elle ne s’observe jamais chez les petites filles, mais apparait à la puberté.

Depuis l’explosion des magasines féminins et à l’omniprésence de mannequins à l’esthétique parfaite, on assiste à une préoccupation des femmes vis à vis de leur corps. Avec la démocratisation des actes de chirurgie esthétique parfois considérés comme une nécessité psychologique par les patientes, telles que la rhinoplastie ou l’augmentation ou la réduction mammaire, on peut considérer que la nymphoplastie s’inscrit dans ce schéma évolutif classique. La vulve, lieu de l’intime et du sacré, a longtemps été cachée dans l’art occidental, soit par un drapé, soit par une feuille de vigne dans la représentation du péché originel. Sinon, la femme nue était représentée de dos et l’exposition des fesses était préférée à celle de la vulve. Cette pudeur n’avait pas cours pour les attributs masculins toujours représentés flaccides.

Et lorsqu’elle était offerte avec toute sa volupté aux spectateurs elle était cachée par des poils. Ces dernières 50 années nous avons assisté à une extermination totale des poils pubiens, passant de l’absence d’épilation, au maillot brésilien, californien, ticket de métro, pour ne laisser subsister que quelques poils qui ont tendance à disparaitre pour ne laisser qu’une vulve sans poil de type épilation turco-musulmane. Peu à peu l’absence des poils est devenue à tord ou à raison un critère de séduction et d’hygiène. Le sexe des femmes étant de plus en plus visible et exposé, certains critères de mode se sont installés et des standards vulvaires sont même apparus.

De fait des signes psychiques sont à l’origine de véritable complexes voire de troubles de la vie amoureuse. Certaines femmes jugent leur sexe trop voyant ou trop exposé et réfutent à l’offrir au regard de leur partenaire , elles peuvent même être gênées dans certains sports, elles sont gênées pour s’habiller et lors des rapprochements amoureux.

C’est ainsi que la cosmétologie de la vulve est née, un domaine en plein essor sous l’impulsion de David Matlock à Los Angeles. La nymphoplastie n’est donc plus un tabou dans notre société mais reste malgré tout encore assez méconnue du grand public. Combien de femmes nous disent ignorer l’existence de cette chirurgie et avouent qu’elles l’aurait fait plus tôt si elles en avaient eu vent. Façonner son corps selon les critères esthétiques de son époque et de sa culture n’est pas nouveau en soit, corset ici, petites filles emmaillotées ailleurs, mais ici le chirurgien devient un acteur de cette obsession de la perfection.

Et si l’imperfection avait du bon puisqu’elle crée des ouvertures qu’elle est dynamique tandis que la perfection ou son impression est peu souhaitable quand elle devient hors de proportion, elle risque de déboucher sur la rigidité et le stress, car parfaite il faut le rester, sur la solitude aussi car parfaites nous serions entourées d’imparfaits et au final sur la tristesse. Il ne faut pas que la femme libre d’hier devienne aujourd’hui l’esclave du bistouri du chirurgien.

Pour plus d’informations sur la nymphoplastie :

Consulter la page dédiée à la chirurgie intime de nymphoplastie

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